L'école Estienne

L’imprimerie : un champs d’études inépuisable

L’imprimerie, comme tout corps de métier, possède un champ d’exploitation et d’études inépuisable. Pour en connaître tous les recoins, il manquait de nombreuses cordes à mon arc si tant est qu’un arc peut avoir plusieurs cordes ! Quelle entreprise, quelle école de formation pouvait en ces années-là, combler tous ces manques qui ont pour nom : linotype, monotype, imposition, photogravure, fabrication et qualités de papier, fabrication des encres, héliogravure, sérigraphie, rotatives, impression en continu, histoire de l’art, dessin de lettre, gestion, physique, français, étude de la couleur, maquette, cours de fabrication ? Oui, qui ?

Pas besoin d’être champion pour répondre à cette question ! Tous les professionnels n’auront qu’un nom à la bouche : L’ÉCOLE ESTIENNE, bien campée sur ses fondations au 18 boulevard Auguste Blanqui à Paris dans le 13e arrondissement.

Une famille d’imprimeurs-libraires

Petit historique concernant cette célèbre école : depuis Gutenberg, la typographie a conquis le monde. À Paris on imprime dès 1469 dans les dépendances de la Sorbonne. Une quarantaine d’années plus tard ce sont les Estienne, célèbre famille d’imprimeurs-libraires, qui se sont particulièrement distingués. Aussi la ville de Paris a-t-elle immortalisé leur mémoire en donnant le nom de Collège technique Estienne à son École du Livre, l’une des plus importantes du monde quant aux spécialités enseignées.

Étape de civilisation

Georges Valette, à sa façon à lui, la symbolise ainsi :

« L’imprimerie est une des trois phases importantes dans l’évolution de la civilisation :

• Le langage, servant aux hommes à communiquer leurs pensées ou à exprimer leurs sentiments par l’organe de la voix ;
• L’écriture, ou langage écrit, qui est l’art de représenter la pensée par des caractères ou des signes de convention ;
• L’imprimerie, qui reproduit ces signes à l’infini. »

Ouvrons maintenant grandes les portes de ladite École et voyez, en lisant le chapitre suivant, de quelle belle façon on prenait soin de l’instruction des élèves.

Extraits du chapitre « L’École Estienne »

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